Mon fils a vu sa candidature en master refusée à l’EPFL, sous prétexte qu’une lettre de recommandation ne leur était pas parvenue à temps — alors qu’elle avait bel et bien été demandée.
Après vérification, il s’est avéré que le formulaire envoyé automatiquement par l’EPFL au professeur était cliquable et a été reconnu comme spam par le serveur de l’université. Le professeur ne l’a donc jamais vu à temps, et mon fils n’a jamais su qu’il manquait cette lettre.
Ce genre de situation pourrait être évité avec un système plus fiable, comme cela se fait couramment dans les universités, administrations ou hôpitaux. Les e-mails envoyés aux référents ne sont ni sécurisés, ni suivis d’un véritable accusé de réception, ce qui les expose à être filtrés par les serveurs.
Certes, l’EPFL indique qu’un e-mail est envoyé à l’étudiant lorsqu’une lettre est bien reçue, mais il ne s’agit pas d’un système actif d’alerte ou de contrôle. Il n’y a aucune notification en cas d’absence de réponse de la part d’un professeur.
Un simple rappel automatisé, avant la date limite, envoyé à l’étudiant et au professeur, aurait suffi à éviter ce malentendu et cette exclusion injuste.
Malgré plusieurs relances par e-mail et téléphone (y compris de la part du professeur concerné), le secrétariat s’est retranché derrière le règlement, refusant tout dialogue ou remise en question. Un mur administratif froid et fermé, indigne d'une institution censée valoriser l’excellence, y compris dans sa gestion.
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